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Tout en douceur

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Viens dans mes bras
Je vois bien à ton regard que ta peine est toujours présente malgré le temps écoulé.

Ne parle pas, laisse-moi te prendre dans mes bras, tu sais qu'ils seront toujours là pour toi. Ou plutôt que je tâcherai qu'ils le soient, car toi et moi n'aimons pas ce terme "toujours" en lequel nous avons tant cru et qui nous a donc fait si mal quand il s'est avéré vain...

Tu es triste, tu lui en veux car tu as cru d'après ses paroles être son unique et c'était faux... Ton amour a préféré partir, te quitter.
Que dis-tu ? Te laisser tomber ?
Oui peut-être, même si je trouve l'expression excessive.
Tu sais combien l'excès me fait peur dans ses propos, mais toi tu as peut-être besoin de l'exprimer ainsi, quelque temps. Une façon comme une autre d'évacuer ta souffrance. Dire combien cela t'a fait mal en employant des mots forts.

Reste dans mes bras, prends un peu de cette chaleur qui m'anime si souvent et qui ne demande qu'à être partagée.
Cela m'attriste de te voir souffrir ainsi, de retenir tes larmes avec dignitié, de ne pas hurler toute cette colère triste qui t'assaille de l'intérieur.
Pourtant avec moi tu peux tout dire. Nous nous connaissons par coeur toi et moi :)

Toutes ces années depuis l'enfance, toutes ces galères surmontées toi et moi, toute cette belle construction que nous poursuivons encore aujourd'hui. Car rien n'est acquis, nous le savons, nous savons garder une certaine vigilance. C'est peut-être le secret de notre longétivité ?
Hier c'est toi qui séchais mes larmes d'enfant et qui savais consoler ma détresse impuissante après certaine raclée ou certains propos démesurés...
Aujourd'hui c'est moi qui ai les mots de réconfort face à ta détresse tout aussi forte que la mienne à l'époque.
La peine subie par ceux que nous aimons est toujours si douloureuse...

Tu poses ta tête contre mon épaule, et je souris avec une immense tendresse face à ce geste qui a toujours déclenché en moi une grande émotion.
Je ressens ta fragilité actuelle, et en parallèle toute la force que je sens vibrer en moi et que je veux t'offrir.
Je resserre mon étreinte tout en veillant à garder cette douceur nécessaire lors d'un tel moment d'abandon de ta part.
Tu es à bout, tu te laisses aller, mais moi je ne te laisserai pas sombrer.
Je refuse l'abandon, même de soi.
Je connais trop les séquelles de l'abandon, ce manque perpétuel qui en découle, ce sentiment de ne jamais être en sécurité et ce besoin de toujours réclamer des preuves d'amour...

J'aimerais te murmurer : ne pleure pas, et en même temps te dire : pleure, soulage ta peine...

Parfois je vois dans ton regard une lueur acérée que tu caches d'ordinaire.
Tu veux faire croire à ton entourage que tu as oublié cette relation, que c'est du passé tout ça. Mais alors pourquoi cette lueur sombre ? Pourquoi cette amertume qui parfois t'envahit ?
Non le temps n'efface pas tout. Tu ne veux pas l'avouer, mais tu le sais très bien au fond de toi....

Rappelle-toi alors toute la beauté des anciens moments vécus lors de ce qui n'est peut-être plus actuellement de l'amour, mais qui l'a été profondément pendant toute votre relation.
Ne renie pas cet amour. Ne deviens pas comme ces personnes qui croient se soulager en lançant leur fiel sur celui ou celle qui les a rejetées. Ne te salis pas. Tu as beaucoup trop de respect envers l'amour pour te rabaisser à de basses rancoeurs.

Je n'ai pas besoin de te redire tout cela, nous l'avons déjà évoqué toi et moi.
J'ai bien conscience de tenir un discours qui peut passer pour de belles paroles, et que tout ça ne changera rien à ta peine et à ta colère amère. Tu as besoin de sortir ce qui te fait mal à l'intérieur, et pour cela tu veux employer certains mots durs, évoquer votre passé en l'assombrissant exprès, ne voir que ce qui reste de douloureux et mettre exprès de côté les moments heureux.
Je le sais, ne t'en fais pas, mais je veux malgré tout le tenir ce discours, car en son temps toi aussi tu dépasseras ce stade de l'amertume, de la déception, de la tristesse.

Reste encore un peu dans mes bras, laisse-moi te consoler sans parler, simplement en étant toi et moi ensemble.
Oublions ce qui nous a fait mal dans nos vies, oublions nos espoirs déçus, oublions nos rêves éteints, oublions nos peines récurrentes.
Je ne peux rien enlever de ta déception d'amour, je ne peux pas t'assurer que cela ne se reproduira pas, je ne peux rien te promettre sur la suite de la vie, mais au moins aujourd'hui je suis près de toi, et toi tu es près de moi.
Seul compte l'instant présent, et à choisir entre ressasser son malheur ou vivre un simple moment de petit bonheur, je n'hésite pas...

D'ailleurs, tu as dû comprendre tout ce que je viens d'exprimer en pensées, car tu relèves la tête, tu me regardes, et oui, c'est bien l'esquisse d'un sourire qui se profile.
J'aime cette complicité qui nous unit au-delà de tout ; toi et moi savons que rien n'est simple dans la vie, et que chacun fait de son mieux pour avancer sans trop de casse.
Mutuellement, nous prenons soin de nous deux, car nous n'avons qu'une vie et nous en connaissons le prix.

Ecrit par adagio, le Mardi 27 Mai 2008, 12:32 dans la rubrique "Appoggiature".

Commentaires :

inconsciente
27-05-08 à 14:38

J'ai l'impression que c'est à moi que tu parles... Et c'est idiot mais ça fait du bien...
Sauf quand je réalise soudain que moi je n'ai personne qui puisse me dire d'aussi belles choses.



 
adagio
27-05-08 à 18:01

Re:

Pourquoi serait-ce "idiot" ? Surtout si cela fait du bien ;)
Si tu savais le nombre de fois en lisant des pages où j'ai eu cette impression que les mots me parlaient personnellement, que j'aurais pu les écrire parfois, que je connaissais chacune des sensations évoquées, chacune des tristesses vécues, chacune des déceptions décrites, mais aussi parfois chacun des petits bonheurs savourés. (Ceux dont on parle trop peu)
Certaines situations sont universelles je crois, en particulier celles qui concernent les sentiments. Même si bien sûr chaque histoire est unique.
Je comprends ton besoin d'avoir de grands bras solides sur lesquels tu puisses te poser quelque peu, même un instant.
Alors si au moins à travers quelques phrases lues ici tu as eu l'espace d'un moment la sensation que quelqu'un te parlait, t'écoutait, te comprenait, je dirais que même si ce n'est pas la même chose que la sensation directe (charnelle !) des bras qui t'entourent, tu as peut-être quand même pu oublier un peu ta peine...

Et puis voyons, tu ne vas pas me dire que tu n'as vraiment personne dans ton entourage qui sache exprimer auprès de toi les mots que tu veux entendre ?
D'accord, ce n'est pas celui que tu aurais voulu, mais c'est peut-être parce que le suivant (la suivante ?...) est en route et que ton impatience t'empêche d'avoir conscience que parfois il ne faut pas se précipiter...

:)



 
Becky Wincky
27-05-08 à 21:25

Ce texte me touche beaucoup... il fait écho à beaucoup de choses pour moi. Un peu comme ce que tu me disais sur les mots qui en touchent certains et pas d'autres... eh bien là, bingo ^^

Elle a bien de la chance de t'avoir, cette jeune femme... et je me demandais en te lisant quelle était la relation entre vous. Ma première idée a été celui de "première amoureuse"//"premier amoureux", la personne avec qui on parle de "toujours" pour la première fois... avec qui on découvre des tas de choses, qui tissent des liens indéfectibles à jamais ! La personne qui nous fait découvrir l'amour, et avec laquelle les souvenirs les plus chers se créent... même si cela n'évolue pas toujours comme on l'aurait souhaité. Quelqu'un qui garde pour toujours une place privilégiée dans notre coeur... assortie peut-être aussi une pointe de regret et de nostalgie.

Enfin voilà, j'imaginais tout cela, une jolie hsitoire d'amour d'enfance, d'adolescence, maintenant terminée, mais qui vous aurait laissés exrêmement proches...

En poursuivant ma lecture, je me suis dit que finalement, c'était peut-être un frère et une soeur... ou alors, deux amis... et puis, en relisant (car c'est vrai, un texte se relit pour bien se comprendre... pour tenter de lire entre les lignes ! ), je suis revenue à ma première idée. Je trouve que l'écriture est trop "charnelle" pour une amitié. Ne t'inquiète pas, je ne te demande pas de réponse ! Je soliloque juste ;-)

Ce texte fait écho en moi, car j'ai l'impression que j'aurais pu l'écrire... dans quelques années, peut-être, en fonction des choix que je vais devoir faire dans les prochains mois.

En tout cas, bravo et merci pour ce texte, empreint de douceur, et d'amour !


 
Becky
27-05-08 à 21:44

J'oubliais...

"Je connais trop les séquelles de l'abandon, ce manque perpétuel qui en découle, ce sentiment de ne jamais être en sécurité et ce besoin de toujours réclamer des preuves d'amour... "

Très juste, tout cela ! :-)


 
adagio
27-05-08 à 22:19

Re:

C'est moi qui te remercie pour ton soliloque que je trouve très juste dans tout ce que tu proposes  ;)

Je suis d'accord avec toi sur ce que tu dis de "la personne avec qui on parle de "toujours" pour la première fois" : tout ce qui se crée et qui nous façonne d'une certaine façon pour le vaste domaine de l'amour. C'est tellement fort la première fois...
(Mais la personne à qui je m'adresse dans ce texte n'est pas ce premier amour, peu importe là en fait...)

Je pense que l'on peut redire ce mot "toujours" plusieurs fois après malgré tout, jusqu'à ce qu'une rupture laisse plus de séquelles que les précédentes. Là cela devient plus difficile d'y croire encore, non ?
Mais après tout, si jamais quelqu'un parvient à vous faire croire de nouveau en ce terme, moi je demande à voir :)
(Il ne faut pas se fermer totalement, mais on peut être momentanément en "stand by")

Mon écriture ici serait donc "charnelle" ? ;)
Hmm, voyons, je m'interroge un instant. Oui, dans un sens tu as certainement raison. Mais pas dans le sens de "couple". La nuance est importante à mes yeux.
Je connais la différence entre une relation que je qualifierais de "pure" (à défaut de trouver un autre terme là) et celle qui unit deux êtres dans tous les sens du terme.
Et même si la première est plus simple en fait, moins risquée, moins douloureuse (je parle pour moi là, je ne saurais généraliser), comme peut l'être un amour idéal que l'on peut chérir à volonté et qui ne nous décevra jamais puisqu'il ne sera jamais réel, et bien je préfère tout de même la seconde, avec tout ce qu'elle implique de difficultés à surmonter dans sa construction. Je la trouve plus sincère au niveau de l'Amour.

Tu sais que je trouve extrêmement intéressante ton idée de pouvoir écrire toi-même ce texte dans quelques années ? dans le sens où cela m'intrigue :)
Comme si tu pouvais prévoir déjà celle que tu seras plus tard, comme si tu avais des pistes, comme si tu étais à la croisée de certaines voies et que ce ne serait donc pas ta façon actuelle de concevoir une relation qui te façonnerait mais plutôt le toi de plus tard qui façonneras ta façon future de concevoir une relation. (ce n'est pas trop alambiqué mon propos là ? en fin de journée mes pensées peuvent ne plus être tout à fait claires... hum. En bref, tu n'es pas encore celle que tu seras, ce qui en soi me semble d'ailleurs très logique)

Quoi qu'il en soit, nous continuons tous nos évolutions personnelles à ce que je vois, et j'aime cette idée que rien n'est immuable.

:)


 
Becky
28-05-08 à 14:11

Re:

Je ne suis pas totalement d'accord avec toi lorsque tu dis qu'une relation "pure" est comme un amour qui ne serait jamais réel... je crois moi que c'est une forme d'amour, bien réel, qui peut naître de manière temporaire ou plus longue entre deux personnes particulières, à un moment particulier de leur vie, un peu certainement comme tu le dis car "moins douloureuse" et "moins risquée". Bien sûr je te rejoins sur le fait que ce n'est sans doute pas la relation "idéale", et que c'est un amour partiel, auquel il manque certaines dimensions... mais je pense que parfois, ce genre de relation peut être salvateur, voire... thérapeutique ?

J'ai relu plusieurs fois ton paragraphe alambiqué, et je crois que j'ai compris ton idée ;-) oui, c'est sûrement un peu bizarre de te dire que j'aurais pu écrire ce texte dans quelques années, mais sur le moment c'est vraiment l'impression que j'en ai eue (et que je continue à avoir). Un peu comme si j'étais à la croisée de deux chemins, entre une stabilité qui pourrait être heureuse mais qui est parfois plate, et un inconnu un peu mystérieux, et terriblement attirant... même si porteur je crois de moins de bonheur au final. Je m'emmêle un peu moi aussi, c'est assez confus encore dans ma tête tout cela... enfin bref ! Comme tu le dis, nous continuons tous nos évolutions personnelles, et... "le temps porte conseil et la vie fait toujours son chemin mon petit"

Quant au "toujours"... je ne sais pas trop, je n'ai pas une expérience débordante de ce mot. Mais oui, sans doute, on peut dire plusieurs fois ce mot, sans se contredire... que ce soit à plusieurs personnes différentes, ou à la même personne ! Après tout, qui dit rupture ne dit pas forcément "fin de l'histoire"...  et une seule histoire d'amour peut-être émaillée de plusieurs ruptures ! Mais il est vrai que certaines ruptures/blessures sont plus difficiles à surmonter que d'autres. Mais comme toi, "je demande à voir" ! ;-)


 
adagio
28-05-08 à 18:22

Re:

En fait je crois que moi je suis d'accord avec toi : une relation "pure" est effectivement une forme d'amour et que celui-ci est bien réel ; je voulais par contre le distinguer d'une relation où la sexualité entre en compte, la nuance était là tu vois ? Mais en fait un amour peut tout à fait exister sans relation sexuelle.
Un autre argument me vient à l'esprit pour bien ranger ce genre de sentiment au rayon de l'amour (tu me pardonneras l'expression !) : on peut je crois éprouver de la jalousie à l'égard d'un amour idéal, ce qui fait de celui-ci une réalité qui blesse.
Imaginons un homme aimant une femme depuis des années et l'idéalisant à outrance. Si un jour cet homme se met en couple avec une autre femme, tout en continuant à vénérer en son coeur la première femme, sa compagne actuelle pourra alors être un peu jalouse de l'autre puisqu'elle continue de faire battre le coeur de l'homme. Comment rivaliser avec un idéal ? Cela doit être terrible.
La femme actuelle pourrait même se sentir trompée, trahie. Car qui pourrait accepter de cohabiter avec une autre dans le coeur de celui qu'on aime ?

Mais sinon, à part ce genre de situation mal gérée, je pense aussi que ce genre de relation "pure" peut dans certains cas être d'une grande aide pour ceux qui la vivent.
En fait je réfléchissais à ce que cela pourrait être, comment l'appeler, la définir, mais je n'ai pas trouvé de terme approprié. Il n'en existe peut-être d'ailleurs pas dans notre langue ?
Je m'aperçois que je fais une distinction d'ailleurs entre relation "pure" et "amour idéal".
La relation "pure" est une sorte d'amour, certes, mais pas celui vécu en tant qu'amoureux, ni celui de la famille ou des amis. Et surtout, à la différence de l'amour idéal, elle est partagée des deux côtés (bien souvent l'amour idéal ne va que dans un sens).

Bref ;)

Je vois sinon que tu vas bientôt rencontrer dans ta vie la phase du "choix" :)
Rassure-toi, rien n'est jamais définitif (à part la fin de vie...), donc l'essentiel est de choisir la voie que tu sauras assumer, et dans laquelle tu te sentiras le plus à ta place.
La question est de savoir ce que tu veux toi, au fond de toi, dans ton présent. Car tu parles de "moins de bonheur au final" : mais qui peut prédire l'avenir ? Tant d'événements peuvent survenir qui chamboulent tout... Et cette stabilité un peu plate ? c'est pareil, tout peut arriver pour la faire vibrer différemment de que tu peux prévoir aujourd'hui.
Sois juste sûre (autant que l'on puisse l'être, donc en fait, pas tant que ça) de ce qui motive ton choix : l'attrait du mystère ? (il sera vite atténué), du charme ? (là d'accord, mais il faut l'attiser pour qu'il perdure), de la stabilité ? (c'est la voie la plus sereine, cela a du bon tu sais), d'être heureuse ? (c'est ce que l'on devrait tous souhaiter).
Reste fidèle à toi-même, et encore une fois : n'oublie pas que quel que soit ton choix, ce sera à toi de l'assumer, ce sera ta décision.
C'est notre part de liberté :)

Enfin (car ouh là, je me suis laissé emporter par mes propos là !!), oui je confirme : "une seule histoire d'amour peut-être émaillée de plusieurs ruptures".
A une époque je me souviens même que je disais qu'un couple était plus solide s'il avait traversé une épreuve entre eux deux et qu'il l'avait surmonté. Un peu comme un bras est plus solide après avoir été plâtré...

Mais encore faut-il parvenir des deux côtés à trouver la force, la volonté, le désir de recommencer, reconstruire.
Tous n'y parviennent pas...
... et certains réussissent.

A voir donc ;)

J'ai oublié un point important (pourtant c'est déjà mon commentaire le plus long là !!) :

Parfois certaines ruptures sont nécessaires, car grâce à elles, on peut alors rencontrer quelqu'un d'autre, avec qui finalement l'on est mieux, qui nous correspond mieux.
Alors bien sûr sur le moment on ne le sait pas, on a juste mal par la séparation. On aimerait que tout soit comme avant, que l'autre revienne, on serait prêt à tout pour réparer la casse.
Mais quand plus tard l'autre arrive dans notre vie, alors à ce moment-là on comprend la nécessité de la rupture précédente, et finalement on se dit que c'est beaucoup mieux ainsi :)
Il faut continuer d'avancer dans sa vie, et ne pas s'arrêter sur des "et si..."...

 
Becky
29-05-08 à 13:42

Re:

Commentaire intéressant... mais je répondrai à partir de marcredi ! D'ici là je passe un peu en version "stand by"...

 
adagio
29-05-08 à 15:30

Re:

Je t'envoie tous mes encouragements emplis d'énergie pour la semaine qui arrive...
Tu sentiras toutes les bonnes ondes auprès de toi, tu verras :)
Courage !
:)

 
Becky
05-06-08 à 19:29

Re:

Comme promis, me revoilà... pour répondre à ce (très) long commentaire !

Je saisis très bien la nuance que tu fais, c'est la même dans mon esprit. Et je te rejoins tout à fait dans ton exemple... d'autant plus que là, le premier amour risque clairement d'être idéalisé ! Rivaliser avec un premier amour n'est déjà pas simple, alors rivaliser avec un premier amour idéalisé serait très compliqué... voire peine perdue. Un amour idéal, en plus, est comme tu le dis souvent à sens unique, contrairement à l'amour pur... le terme qui me vient à l'esprit pour ce deuxième amour, c'est "chaste". C'est plus joli, je trouve, et plus proche de la réalité...

Bien sûr, nul ne peut prédire l'avenir... même si parfois, j'aimerais avoir ce pouvoir, oh, pas longtemps, juste 10 secondes, juste pour avoir un aperçu... Je crois que le bonheur est ce qui guide le chemin de tous les êtres humains, tout du moins la recherche du bonheur. Il est difficile de savoir si tel chemin, ou tel autre, nous apportera plus de bonhuer que ce que l'on a déjà... et le charme, l'attrait de la nouveauté, sont puissants, même si pas forcément rationnels et "raisonnables" ! Mais si l'amour était raisonnable, ça se saurait...

Un vase cassé, plus solide d'avoir été réparé ? je n'en suis pas si sûre.. pour moi il conserve à tout jamais cette zone de fragilité... et si jamais il retombe encore une fois, puis une autre, on pourra de moins en moins le recoller... je crois. Je n'en suis pas sûre...

Ton commentaire est la voix de la sagesse, tu sais :-) mais... parfois, j'ai tendance à aimer me brûler les ailes ;-) tout du moins, j'en ai l'envie...


 
adagio
05-06-08 à 20:56

Re:

Yeah ! Quel plaisir de te relire :D merci de ta fidélité :)

J'aime tes points de vue que tu exposes si bien ; je prends le temps d'y réfléchir, je relis, je souris quand nos idées s'accordent et je laisse mon esprit s'activer quand elles ne le sont pas tout à fait.
Ainsi concernant le vase cassé, en fait moi je parlais d'un bras, et tu verras que le détail du terme ne l'est pas en fait : un vase est fait de matière non vivante, alors qu'un bras est vivant. Toute la différence est là : le vivant a cette capacité de se consolider après une cassure, alors qu'effectivement un objet non.
Je crois qu'en tant qu'êtres vivants nous pouvons donc nous reconstruire encore plus forts qu'auparavant.
C'est peut-être toutefois aussi une question de volonté, car on a beau avoir la capacité de réaliser quelque chose, cela ne signifie pas qu'on va le faire... Cela se saurait ça aussi ;)
La zone de fragilité quant à elle existe, bien sûr, mais si la cicatrice s'est bien formée, cela ne doit plus faire mal. On reste juste vigilant par contre ;)
(chat échaudé...)

Et si parfois ma voix résonne aux accents de la sagesse, c'est certainement parce que mes ailes ont été brûlées plusieurs fois...
J'ai donc appris à me protéger, mais cela ne concerne que moi. Je ne prône aucune sagesse particulière, ne suis adepte d'aucun prosélytisme mais n'hésite pas quand l'occasion se présente (et l'écoute surtout...) à partager mon avis, mes réfléxions, mon expérience aussi parfois.
Je pense toutefois que chaque vie étant unique, chaque façon de l'appréhender l'est donc aussi, ce qui fait que c'est à chacun de la vivre à sa façon.
Si tu as envie de te brûler les ailes, je ne t'en empêcherai pas ; par contre, je serai là après pour te donner l'onguent nécessaire pour calmer la douleur...

:)

 
Delirium-Tremens
16-06-08 à 10:31

Waw, ça c'est beau. Et en plus si c'est dit plutôt qu'écrit... Si tout le monde était comme toi peut être que la terre tournerait plus ronde...

 
adagio
16-06-08 à 22:32

Re:

Tu sais bien qu'il faut de tout pour faire un monde ;)

Ce qu'il faut c'est trouver sa place, et être en accord avec soi-même.
Moi j'aime la douceur, et la partager aussi.
:)


 
Delirium-Tremens
17-06-08 à 10:31

Re:

Alors change pas :)

 


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Thème inspiré par Bryan Bell.