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et à la fin, les notes s'élèvent
La partition est posée face à moi, le son résonne encore dans la pièce, je ne bouge pas, je laisse la musique s'imprégner doucement en moi.
Je suis bien.
Mon sourire grandit progressivement ; ça y est, c'est fait : j'ai retrouvé ma place auprès de ces notes qui ont encore tant à me dire.
Je me lève, sans rien bousculer ; surtout pas cette sensation de force intérieure, de plénitude, de bonheur tout simplement je crois.
Ce serait donc aussi simple que cela de se sentir bien ?
Je ne suis plus du genre à faire des promesses, donc je ne me promets rien, mais mon clin d'oeil en direction de la partition la rassure : elle sait que je reviendrais vers elle, et moi je sais qu'elle au moins sera toujours là.
Ce soir la vie est simple comme un menuet.
Et j'aime ça :)
Je suis bien.
Mon sourire grandit progressivement ; ça y est, c'est fait : j'ai retrouvé ma place auprès de ces notes qui ont encore tant à me dire.
Je me lève, sans rien bousculer ; surtout pas cette sensation de force intérieure, de plénitude, de bonheur tout simplement je crois.
Ce serait donc aussi simple que cela de se sentir bien ?
Je ne suis plus du genre à faire des promesses, donc je ne me promets rien, mais mon clin d'oeil en direction de la partition la rassure : elle sait que je reviendrais vers elle, et moi je sais qu'elle au moins sera toujours là.
Ce soir la vie est simple comme un menuet.
Et j'aime ça :)
Ecrit par adagio, le Samedi 19 Avril 2008, 22:07 dans la rubrique "La note du jour".
Commentaires :
Re:
Oui c'est tout à fait ça : le temps d'une soirée ; ou même en fait peut-être seulement une heure ou deux, peu importe. L'essentiel pour moi est quand je me sens bien, je le dis, je le savoure. Avec la Musique, je sais que je peux entrer dans un univers à la fois autre et pourtant familier. Je ne sais pas si cela me rassure (en ai-je besoin d'ailleurs ?), mais cette sensation brute de se sentir bien me plaît, c'est un constat.
Et lorsque que quelque chose de bien nous arrive, je trouve que c'est encore plus riche quand on le partage avec d'autres. Alors comme mes doigts étaient "chauds", ils ont trouvé la route du clavier d'ordi et je les ai laissé exprimer mon bien être.
Mais il n'y a pas que la Musique dans ma vie ; d'autres sujets peut-être viendront au bout de mes doigts. Je suis de nature assez cool, alors je les laisserai faire à leur rythme.
Et lorsque que quelque chose de bien nous arrive, je trouve que c'est encore plus riche quand on le partage avec d'autres. Alors comme mes doigts étaient "chauds", ils ont trouvé la route du clavier d'ordi et je les ai laissé exprimer mon bien être.
Mais il n'y a pas que la Musique dans ma vie ; d'autres sujets peut-être viendront au bout de mes doigts. Je suis de nature assez cool, alors je les laisserai faire à leur rythme.
Re:
Je vois que t'aimes bien écrire des pavés dans les commentaires! Ca fait plaisir.
C'est marrant cette histoire de doigts chauds. Moi il m'arrive souvent le contraire, une fois que j'ai bien échauffé mes doigts sur le clavier d'ordi et déversé quelques-unes de mes pensées ou états d'âme à l'écrit, alors j'ai soudain envie de m'exprimer autrement. Et bizarrement sur le piano mes doigts vont plus vite. (tu parles! avec le débit que j'envoie sur le clavier d'ordi, ça doit aider un peu!)
La relation particulière avec la partition dans ton texte m'a fait penser à une chanson que j'avais écrite il y a un an ou deux, une espèce d'histoire d'amour avec mon piano. J'voulais t'en parler dans mon premier commentaire mais j'me suis dit que j'allais encore raconter ma vie dans l'espace des autres alors je me suis abstenue. Le lien de la chansons est ici (click !) il y a juste les paroles. (c'est mon deuxième commentaire, maintenant j'ai le droit....! ...j'ai le droit?)
C'est rare les personnes qui ont envie de partager ce qu'il se passe de "bien" dans leur vie. En général, quand on se sent bien, on est un peu égoiste dans notre bonheur, on le protège, on le préserve, on fait en sorte que personne ne puisse venir l'entâcher, de peur qu'il s'évapore aussi vite qu'il n'est venu. Quand ça va mal, on a plutôt tendance (enfin pas tous, mais c'est ce qui arrive pas mal sur les blog) à vouloir le partager et ainsi disperser un peu partout son mal-être, parce qu'en petits morceaux, il fait beaucoup moins mal qu'en un gros bloc tout seul.
C'est pourtant agréable de lire quelqu'un qui se sent bien. On devrait le faire plus souvent.
Fais à ton rythme. (Tiens, là aussi il est question de musique.)
C'est le mieux que tu puisse faire. :)
Je reviendrai faire un tour ici, de temps en temps...
C'est marrant cette histoire de doigts chauds. Moi il m'arrive souvent le contraire, une fois que j'ai bien échauffé mes doigts sur le clavier d'ordi et déversé quelques-unes de mes pensées ou états d'âme à l'écrit, alors j'ai soudain envie de m'exprimer autrement. Et bizarrement sur le piano mes doigts vont plus vite. (tu parles! avec le débit que j'envoie sur le clavier d'ordi, ça doit aider un peu!)
La relation particulière avec la partition dans ton texte m'a fait penser à une chanson que j'avais écrite il y a un an ou deux, une espèce d'histoire d'amour avec mon piano. J'voulais t'en parler dans mon premier commentaire mais j'me suis dit que j'allais encore raconter ma vie dans l'espace des autres alors je me suis abstenue. Le lien de la chansons est ici (click !) il y a juste les paroles. (c'est mon deuxième commentaire, maintenant j'ai le droit....! ...j'ai le droit?)
C'est rare les personnes qui ont envie de partager ce qu'il se passe de "bien" dans leur vie. En général, quand on se sent bien, on est un peu égoiste dans notre bonheur, on le protège, on le préserve, on fait en sorte que personne ne puisse venir l'entâcher, de peur qu'il s'évapore aussi vite qu'il n'est venu. Quand ça va mal, on a plutôt tendance (enfin pas tous, mais c'est ce qui arrive pas mal sur les blog) à vouloir le partager et ainsi disperser un peu partout son mal-être, parce qu'en petits morceaux, il fait beaucoup moins mal qu'en un gros bloc tout seul.
C'est pourtant agréable de lire quelqu'un qui se sent bien. On devrait le faire plus souvent.
Fais à ton rythme. (Tiens, là aussi il est question de musique.)
C'est le mieux que tu puisse faire. :)
Je reviendrai faire un tour ici, de temps en temps...
Re:
Ton histoire d'amour avec ton piano (dans laquelle je me suis reconnu bien sûr, comme beaucoup de musiciens - ce qui signifie entre autres et au passage qu'elle est très bien écrite pour provoquer des sensations de similitude chez d'autres), cette histoire donc me fait penser à un amour idéal : celui qui ne décevra jamais car il ne sera pas taché par la réalité de l'échange entre deux êtres pris par la vie et son bouillonnement. Lui sera toujours là, à sa place, celle que tu lui as donné ; toi tu évolueras, mais pas lui donc tu n'auras aucun risque d'être déçu par lui. Je trouve cela beau quand il s'agit d'un instrument (ou d'un animal de compagnie d'ailleurs !) : il est une stabilité rassurante, mieux qu'une présence et on peut tout projeter en lui (et non pas sur lui, ha ha, c'était une image). Il n'y a aucun risque dans ce genre d'amour, et au fond c'est pour cela que cette histoire est "la plus belle" comme tu l'écris si bien (même si là c'est mon interpétation, ce n'est peut-être pas comme cela que tu vois les choses).
C'est plus facile d'aimer quelque chose (ou quelqu'un) qui a cette place d'idéal : au moins on est sûr de ne jamais le perdre. Mais cela reste quand même à sens unique non ?
Mon nouveau pavé concernant ta chanson te montre au fait que bien sûr tu as le droit d'écrire ce que tu veux dans les commentaires. C'est un espace de liberté je pense, et de toute façon seuls ceux qui ont envie d'écrire le font ; les autres lisent simplement, ce qui est aussi leur liberté.
Sinon oui je partage quand je me sens bien ; je ne suis pas trop du genre à m'apitoyer sur mon sort ou en tout cas je n'écris pas pour cela, pour me faire consoler, m'entendre dire que ça ira mieux ou encore me faire flatter l'égo.
J'aime le partage simple donc, mais quitte à être contradictoire avec la phrase précédente, je reconnais apprécier aussi la lecture de certaines histoires dites "difficiles", car la façon dont certaines situations sont racontées et commentées peut être très enrichissante. Là je fais alors comme beaucoup (tous ?) : je compare avec ma propre vie, et à côté de ce point de vue réducteur qui est le mien, j'apprends à regarder autrement et à avoir ainsi d'autres points de vue qui peuvent alors dans ce cas éclairer mon vécu perso (ou non d'ailleurs).
C'est plus facile d'aimer quelque chose (ou quelqu'un) qui a cette place d'idéal : au moins on est sûr de ne jamais le perdre. Mais cela reste quand même à sens unique non ?
Mon nouveau pavé concernant ta chanson te montre au fait que bien sûr tu as le droit d'écrire ce que tu veux dans les commentaires. C'est un espace de liberté je pense, et de toute façon seuls ceux qui ont envie d'écrire le font ; les autres lisent simplement, ce qui est aussi leur liberté.
Sinon oui je partage quand je me sens bien ; je ne suis pas trop du genre à m'apitoyer sur mon sort ou en tout cas je n'écris pas pour cela, pour me faire consoler, m'entendre dire que ça ira mieux ou encore me faire flatter l'égo.
J'aime le partage simple donc, mais quitte à être contradictoire avec la phrase précédente, je reconnais apprécier aussi la lecture de certaines histoires dites "difficiles", car la façon dont certaines situations sont racontées et commentées peut être très enrichissante. Là je fais alors comme beaucoup (tous ?) : je compare avec ma propre vie, et à côté de ce point de vue réducteur qui est le mien, j'apprends à regarder autrement et à avoir ainsi d'autres points de vue qui peuvent alors dans ce cas éclairer mon vécu perso (ou non d'ailleurs).
Re:
Le problème étant dans la relation avec son instrument, que ce dernier n'a pas vraiment son mot à dire! S'il était doué de parole, peut-être qu'alors il nous dirait nos quatre vérités, peut-être qu'il ne serait pas d'accord avec notre manière de l'utiliser, et alors peut-être même qu'on se fâcherait et se quitterait pour chacun de notre côté chercher le partenaire parfait. Et là....forcément oui, ça ressemblerait à une relation amoureuse de routine. Finalement, le piano, c'est mieux qu'il ne parle pas (ça s'appelle la dictature de l'amour). Et puis ce que j'aime chez mon piano, c'est qu'à n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit, j'ouvre la porte de ma maison et il est là, il m'a attendu (là aussi s'il avait la capacité de se déplacer sur des jambes, ce serait moins marrant), c'est la fidélité. La relation de confiance qui prime et qui fait qu'on lui donne plus facilement à lui qu'à un autre. Et si c'était juste parce qu'il ne nous contredisait jamais? Après tout, c'est un instrument, c'est un conduit, un lien, un passe entre l'expression et la réception et c'est pour ça que c'est un amour à sens unique. Parce qu'il n'a pas été fait pour nous le rendre, sinon, ça aurait été beaucoup plus compliqué...
Enfin peut-être.
"Là je fais alors comme beaucoup (tous ?) : je compare avec ma propre vie, et à côté de ce point de vue réducteur qui est le mien, j'apprends à regarder autrement et à avoir ainsi d'autres points de vue qui peuvent alors dans ce cas éclairer mon vécu perso (ou non d'ailleurs)." Je partage cet avis.
Enfin peut-être.
"Là je fais alors comme beaucoup (tous ?) : je compare avec ma propre vie, et à côté de ce point de vue réducteur qui est le mien, j'apprends à regarder autrement et à avoir ainsi d'autres points de vue qui peuvent alors dans ce cas éclairer mon vécu perso (ou non d'ailleurs)." Je partage cet avis.
Re:
Ouah excellent : tu as traduit exactement avec tes mots ce que j'entends par relation idéale. Mais tant que cette relation s'entretient avec un instrument, y a pas de souci : car effectivement il n'a pas son mot à dire ! Cela devient gênant quand c'est avec une autre personne, et pour ce cas-là je trouve ton expression "dictature de l'amour" très juste.
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Thème inspiré par Bryan Bell.
Thème inspiré par Bryan Bell.
Ca parle de musique ici, j'aime ça.
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