Session
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Rencontre sur la place
Un simple souvenir à partager
Ce jour-là, je n’avais pas prévu d'itinéraire précis. Je parcourais
tranquillement les ruelles de la vieille ville, longeant le petit cours d'eau et admirant les
édifices s'adaptant à ses côtés. En ce milieu d'après-midi brillant de soleil,
les touristes semblaient avoir préféré les bords du lac et je pouvais ainsi
savourer ma balade en toute quiétude.
Sur une petite place après les arcades, ce que j’entendis et vis en même temps arrêta ma rêverie. Trois musiciens vêtus d'amples vêtements noirs assez fantaisistes s'amusaient à jouer des airs connus du répertoire classique, avec une décontraction désopilante qui les rendait semblables à trois clowns, comiques et virtuoses à la fois. Le public était peu nombreux et ce groupe jouait avec un entrain qui semblait démesuré. Une énergie et une vivacité entraînantes émanaient de chacun des instrumentistes. Malgré la diversité des timbres, une sensation d'harmonie imprégnait l'ensemble formé par le piccolo, l'alto et la clarinette. Le plaisir de jouer se voyait et s'écoutait avec ce trio.
Pendant un instant, j’ai fermé les yeux et j’ai laissé les rythmes qui fusaient avec force m’envoûter. En les rouvrant, mon regard a croisé celui de l'altiste. Ce dernier a esquissé un léger sourire et une lueur amusée brillait dans ses yeux clairs. Je lui ai rendu son sourire puis mon attention s’est détournée vers le clarinettiste qui venait de déclencher l'hilarité des quelques spectateurs présents en parodiant avec de grands gestes et des mimiques exagérées l'émotion du flûtiste apparemment très inspiré par son morceau. L'un après l'autre ou parfois deux s'alliant contre un soliste, les musiciens ont tourné en dérision leur interprétation, tout en offrant au public en plus de leur comédie une réelle virtuosité.
La fascination aurait pu s'éterniser, mais j’ai préféré partir avant que le charme premier ne disparaisse. Leur musique a accompagné mes pas quelque temps le long des rues, puis seuls quelques accents vigoureux du piccolo sont parvenus encore jusqu'à moi avant que le bruit de la ville ne reprenne sa prééminence. Cette agitation soudaine qui semblait soudain reprendre vie m’est d’ailleurs apparu pénible, aussi j’ai opté pour un pas un peu plus rapide afin d'atteindre assez vite une librairie tout proche.
Sur une petite place après les arcades, ce que j’entendis et vis en même temps arrêta ma rêverie. Trois musiciens vêtus d'amples vêtements noirs assez fantaisistes s'amusaient à jouer des airs connus du répertoire classique, avec une décontraction désopilante qui les rendait semblables à trois clowns, comiques et virtuoses à la fois. Le public était peu nombreux et ce groupe jouait avec un entrain qui semblait démesuré. Une énergie et une vivacité entraînantes émanaient de chacun des instrumentistes. Malgré la diversité des timbres, une sensation d'harmonie imprégnait l'ensemble formé par le piccolo, l'alto et la clarinette. Le plaisir de jouer se voyait et s'écoutait avec ce trio.
Pendant un instant, j’ai fermé les yeux et j’ai laissé les rythmes qui fusaient avec force m’envoûter. En les rouvrant, mon regard a croisé celui de l'altiste. Ce dernier a esquissé un léger sourire et une lueur amusée brillait dans ses yeux clairs. Je lui ai rendu son sourire puis mon attention s’est détournée vers le clarinettiste qui venait de déclencher l'hilarité des quelques spectateurs présents en parodiant avec de grands gestes et des mimiques exagérées l'émotion du flûtiste apparemment très inspiré par son morceau. L'un après l'autre ou parfois deux s'alliant contre un soliste, les musiciens ont tourné en dérision leur interprétation, tout en offrant au public en plus de leur comédie une réelle virtuosité.
La fascination aurait pu s'éterniser, mais j’ai préféré partir avant que le charme premier ne disparaisse. Leur musique a accompagné mes pas quelque temps le long des rues, puis seuls quelques accents vigoureux du piccolo sont parvenus encore jusqu'à moi avant que le bruit de la ville ne reprenne sa prééminence. Cette agitation soudaine qui semblait soudain reprendre vie m’est d’ailleurs apparu pénible, aussi j’ai opté pour un pas un peu plus rapide afin d'atteindre assez vite une librairie tout proche.
Ecrit par adagio, le Dimanche 20 Avril 2008, 19:39 dans la rubrique "La note du jour".
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Thème inspiré par Bryan Bell.
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