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En balade
J'ai les cheveux au vent, la voiture file et le soleil me chauffe agréablement les bras.
(Oui, je suis dans une décapotable, mais après tout : pourquoi est-ce que seuls les frimeurs et les petits cons auraient le droit d'y être ? ;) de même que les lunettes noires sont là pour protéger mes yeux, pas pour montrer autre chose).
Moi j'aime les plaisirs bruts, la sensation entière de la chaleur sur mon visage mêlée à la fraîcheur de l'air qui raffermit.
Comment ne pas sourire ? Comment ne pas se dire que la Nature qui se déploie autour de moi est belle ?
Je ne recherche pas la vitesse, ni à obtenir des regards envieux ou méprisants face au tableau que je dois former.
D'ailleurs je reste dans les chemins perdus, le long des champs, après la forêt. Je sais que la nuit ici des cerfs viennent discuter en bord de route, des renards s'arrêtent à la lisière avant de traverser d'un bond, des rapaces tournoient en quête de leur ration nocturne.
Dans la journée c'est paradoxalement plus calme, même si en fait, lorsque je pose le moteur et que mes oreilles se réadaptent à l'environnement naturel, toute une symphonie se révèle et que chaque être invisible à mes yeux prend soudain vie grâce à un chant unique qui est propre à chacun.
Je ferme les yeux, je souris, la partition de Beethov résonne un instant en moi, et je décide de me joindre à cet ensemble, mais sans rien dire ; parfois seule une présence souriante est suffisante.
Quelque temps après l'herbe douce accueille mes pas ; je la foule avec toute la délicatesse dont je suis capable, laissant mes empreintes se former dans la tendre verdure, savourant le velours des brins repus de soleil et humant le parfum enivrant du gazon fraîchement coupé.
Encore une fois la constatation éclate avec force : en cet instant présent, je me sens bien, et j'aime ça.
Je crois que je vais aller m'asseoir un peu, observer les fourmis que rien n'arrête, comme lorsque j'étais enfant.
(Oui, je suis dans une décapotable, mais après tout : pourquoi est-ce que seuls les frimeurs et les petits cons auraient le droit d'y être ? ;) de même que les lunettes noires sont là pour protéger mes yeux, pas pour montrer autre chose).
Moi j'aime les plaisirs bruts, la sensation entière de la chaleur sur mon visage mêlée à la fraîcheur de l'air qui raffermit.
Comment ne pas sourire ? Comment ne pas se dire que la Nature qui se déploie autour de moi est belle ?
Je ne recherche pas la vitesse, ni à obtenir des regards envieux ou méprisants face au tableau que je dois former.
D'ailleurs je reste dans les chemins perdus, le long des champs, après la forêt. Je sais que la nuit ici des cerfs viennent discuter en bord de route, des renards s'arrêtent à la lisière avant de traverser d'un bond, des rapaces tournoient en quête de leur ration nocturne.
Dans la journée c'est paradoxalement plus calme, même si en fait, lorsque je pose le moteur et que mes oreilles se réadaptent à l'environnement naturel, toute une symphonie se révèle et que chaque être invisible à mes yeux prend soudain vie grâce à un chant unique qui est propre à chacun.
Je ferme les yeux, je souris, la partition de Beethov résonne un instant en moi, et je décide de me joindre à cet ensemble, mais sans rien dire ; parfois seule une présence souriante est suffisante.
Quelque temps après l'herbe douce accueille mes pas ; je la foule avec toute la délicatesse dont je suis capable, laissant mes empreintes se former dans la tendre verdure, savourant le velours des brins repus de soleil et humant le parfum enivrant du gazon fraîchement coupé.
Encore une fois la constatation éclate avec force : en cet instant présent, je me sens bien, et j'aime ça.
Je crois que je vais aller m'asseoir un peu, observer les fourmis que rien n'arrête, comme lorsque j'étais enfant.
Ecrit par adagio, le Mardi 22 Avril 2008, 20:34 dans la rubrique "La note du jour".
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Thème inspiré par Bryan Bell.
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