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Tout en douceur

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Sous le choc
Je ne pensais pas relater un jour sur ces pages un événement grave...
D'ordinaire je n'écris pas lors des moments de tristesse, ou de colère.
Mais là, le bouleversement qui a envahi tout mon être samedi a été (est toujours) tel qu'écrire me semble être le meilleur moyen pour prendre une certaine distance.

Ma première amie d'enfance, celle que j'ai connue lorsque nous avions sept ans, la première envers qui j'ai éprouvé (sans savoir le nommer à l'époque) ce sentiment autre et particulier qui s'apparente à une amitié amoureuse, cette amie à la place privilégiée en moi d'être la première, cette amie est aujourd'hui à l'hôpital.
Durée indéterminée.
Accident domestique - s'il fallait lui donner un nom et pour dire qu'il existe une autre sorte que ceux dûs aux voitures - ; accident stupide comme le sont les accidents.
Tomber d'un escalier. Heurter le sol brutalement. Rester dans le coma. Seule.

Nous avons le même âge elle et moi ; toute la vie devant nous quoi.
Mais là elle ne parle plus, bouge à peine la main, la vie est en elle certes mais sans mobilité.
Bien sûr j'ai espoir que le rétablissement s'effectuera, en son temps, et surtout, efficacement.

Ma prière s'est élevée face au soleil couchant samedi soir : "Mon Dieu, faites qu'elle n'ait pas de séquelles..."

Tous ces souvenirs qui reviennent, toutes ces images avec elle, toute notre jeunesse commune.
C'est avec elle que j'ai fait la plupart de mes "premières fois", elle a toujours été là depuis nos sept ans jusqu'au début de nos études. Après, nos chemins ont pris des voies différentes, mais sa place est intacte en moi, même si nos liens directs sont distendus.
Son année d'avance lui permettait de me précéder en tout, et j'aimais qu'elle m'ouvre ainsi le chemin.
Je me souviens entre autres de l'été précédent mon entrée au lycée, nos longues discussions concernant cet univers un peu impressionnant mais rendu déjà familier grâce à elle.

Toute notre vie d'alors défile en moi, les souvenirs s'accumulent, je souris même parfois à leur évocation, je repense à certaines disputes, des réconciliations, des confidences, des expériences plus ou moins douteuses, des moments complices, des partages constructeurs.
Je sais que tout cela est en nous, que rien n'y changera.
D'ailleurs une belle âme m'a dit récemment que "ce qui est pris, est pris... et parfois malheureusement les circonstances nous le rappellent douloureusement.".
Je suis d'accord.
Mais je me refuse à noircir le tableau et à entrer dans le jeu des regrets : "et si j'avais dit ça", "j'aurais dû faire ci ou ça" ou encore le jeu de la dramatisation : "et si cela m'arrivait ?", "et si elle ne s'en sortait pas ?".

Non ce n'est pas possible qu'elle s'arrête ici, de cette façon.

Je réalise que là encore, elle est à sa façon une première fois pour moi : car si j'ai déjà connu plusieurs fois l'expérience douloureuse de perdre quelqu'un, un être cher ou moins proche, je n'avais par contre pas encore rencontré la difficulté de savoir quelqu'un d'intime dans le coma, puis dans un état que je ne saurais qualifier correspondant à l'après-coma, mais sans avoir récupéré les fonctions mobiles.

Ce midi j'ai écrit une lettre à ses parents ; j'en avais besoin, envie. C'était nécessaire. Eux aussi appartiennent à mon passé. Je tenais à leur signifier mon bouleversement, et leur apporter tout mon soutien.
J'ai repris mon stylo plume, une feuille de papier, éléments que je délaisse d'ordinaire dans mon quotidien, mais là il le fallait : pour moi les choses essentielles qui doivent être écrites passent par l'encre.
Ecrire cette lettre a procuré un léger soulagement en moi, même si en reprenant le chemin du boulot en début d'après-midi les larmes étreignaient ma gorge. L'émotion me submergeait car les images d'elle avant et maintenant se chevauchaient, tourbillonnaient en moi comme une rafale de grêle au printemps.
J'étais encore sous le choc, je le suis toujours là, mais en parler permet d'apaiser un peu la peine.

Pour ne pas trop sombrer dans la tristesse, je m'évade par la lecture (merci à toi A. "B"...), je me plonge dans le boulot jusqu'au cou, et je me dis que je n'ai pas le droit de me laisser surmonter par trop de peine. Moi je suis en vie, j'ai donc le devoir envers ceux qui ont perdu la santé de continuer le chemin de vie, avec vaillance.
Bien sûr je suis triste, bien sûr les larmes sont en moi, bien sûr j'ai mal.
Mais la vie est là, avec moi, à côté d'elle sur son lit d'hôpital, et elle est moins pénible à affronter avec la force d'un sourire - même tendu - qu'avec des pensées obscurcies.

Je ne t'ai jamais oubliée tu sais, je suis là, même loin, malgré mon impuissance d'action là.
Tu fais partie des personnes fondamentales qui ont accompagné mon enfance et mon adolescence, tu as joué un rôle important, nous avons partagé tant toi et moi, et je ne t'avais pas encore dit Merci pour tout.
C'est chose faite maintenant.



Ecrit par adagio, le Lundi 21 Juillet 2008, 20:26 dans la rubrique "La note du jour".

Commentaires :

brigetjones30
22-07-08 à 01:29

J'ose

Cher toi si quelqu’un puisse te comprendre, c’est bien moi. Et encore je suis sûre qu’il y en a d’autres dans le WWW. Cependant rares ici, sur cette plate-forme. Nous sommes peu.

Je peux comprendre ta douleur, ta tourmente.

Le destin. La vie. Elle nous happe et ils font que bien leur semble. Incompréhensibles pour nous.

Eternelle question : Pourquoi Elle, Lui.

De fois pourquoi Moi ?

 

J’suis vraiment ravie de faire ta connaissance, mais quasiment 7 ans de blog dans la blogospère en parti pourrie me disent : Ah, mais qui est ce blog ? Comprends entre ceux qui changent et reviennent. Et puis moi j’étais un blog hyper attaqué.

 

Bon ce pas de mise pour ton entrée, article. Je me lance.

Garde espoir. Faut toujours garder l’espoir envers et contre tous. Positiver. Le positif cela se transmet ! Et elle est apparemment jeune. Ca joue aussi, la jeunesse !!!

Et pourtant. J’ai l’impression de te raconter des conneries.

Elle, c’était un accident.

 

Mon frangin se suicidé à l’âge de 23 ans. C’est moi qui l’aie trouvé dans la cachette de notre enfance.

Depuis, sorti du coma, il est en fauteuil roulant.  Pleins de séquelles.

Et depuis je me demande : Fallait-il le sauver ???

 

Dans ton cas, pour cette jeune fille….Gaffe aux séquelles.

 

J’ai tant de mal d’écrire aussi bien que toi.

Je n’écrivais jamais aussi bien que toi.


 
adagio
22-07-08 à 10:36

Re: J'ose

Oui nous sommes certainement nombreux à connaître ce genre de situation, même si tous ne l'écrivent pas. D'ordinaire je n'aurais pas moi-même écrit sur un sujet aussi intime, mais j'en ai ressenti le besoin ; l'envie de partager avec d'autres, de me rappeler que justement personne n'est seul quelle que soit la peine vécue. Il y a toujours quelqu'un qui peut comprendre, ou compatir, ou simplement écouter, être là.

Moi je ne me pose pas la question du pourquoi ("Ich frage mich : warum" ; cela reste une chanson pour moi, c'est tout).
J'accepte la vie telle qu'elle est, avec son  alternance de peine et de bonheur.
Alors oui je garde espoir, mais cette peur des séquelles est toutefois légitime. Je vois que tu en sais quelque chose...
Et cette question terrible : fallait-il le (la) sauver ?
Cela fait réfléchir quand il s'agit de personnes proches... on n'est plus dans la réflexion abstraite, théorique.

Merci de tes paroles...



 
Becky
22-07-08 à 04:35

So sad

C'est terrible ce qui arrive là. La maladie est toujours un fléau, et c'est encore plus dur lorsque ça touche une personne jeune, qui a comme tu le dis "la vie devant soi". La jeunesse fauchée, par un accident... ou par une maladie, ça arrive aussi, plus souvent qu'on ne croit. Je ne peux que m'associer à ta peine, et penser à elle, en espérant qu'elle se remette... Tu sais, la médecine fait des miracles. Pas toujours, c'est vrai, et l'exemple que donne Bridget en est l'illustration, mais... ne faut-il pas donner à l'autre toutes les chances de s'en sortir ? Ton amie est certainement entre de bonnes mains, et je te rejoins lorsque tu dis qu'il ne faut pas se laisser à la dramatisation, ni aux regrets... Il faut garder l'espoir au maximum je crois.

Tous ces souvenirs que vous avez en commun sont autant de joyaux que vous avez chacun en vous... Nul doute que ceux-ci vont l'aider à se battre.

Alors, juste "bon courage"... pour elle, pour toi, pour sa famille. Vous êtes tous là autour d'elle, et ça, ça compte. Vraiment.

:-)


 
adagio
22-07-08 à 10:54

Re: So sad

Etre entouré est essentiel en effet, et là je ne parle pas pour moi, mais pour elle, pour sa famille. Je crois beaucoup à la force du soutien, à la volonté de vie. Mais je sais aussi que tout peut arriver, qu'on ne contrôle pas tout, et que malgré tout notre espoir, nos prières, la guérison ne nous appartient pas.
J'ai toutefois un caractère "battant", je refuse de baisser les bras, de perdre courage.
Quelle que soit la situation dramatique que l'on peut rencontrer sur son chemin, je fais partie de ceux qui y croient jusqu'au bout, qui ne laissent jamais tomber (et qui en retour quand cela se termine mal en souffrent d'autant plus, à la mesure de l'espoir misé, mais je préfère tout de même y croire avant quitte à avoir mal après).

J'aime aussi cette idée des souvenirs communs brillant tels des joyaux : ils sont là, nous les avons vécu, nous avons eu cette chance, notre vie nous appartient avec tout ce qu'elle contient, et je veux garder en moi la beauté de la vie.

Merci à toi, pour tout...

:)


 
Becky
23-07-08 à 07:09

Re: So sad

Bien sûr que la guérison ne nous appartient pas, mais... on peut aider à faire pencher la balance du bon côté, même si parfois cela ne suffit pas.

C'est un beau trait de caractère que de se battre ainsi, et de ne pas laisser tomber. C'est parfois tellement plus facile de renoncer... Je te rejoins totalement lorsque tu écris : "je préfère tout de même y croire avant quitte à avoir mal après". C'est le principe de se battre à corps perdu, pour ne pas avoir de regrets, quitte à y perdre quelques plumes au passage... mais ce n'est pas toujours facile de faire ce choix ! La vie serait bien fade sans prise de risques, et avec seulement du renoncement en guide protection. D'ailleurs, il serait de bon ton que j'applique ce que je t'explique là d'un ton docte ;-)

Quant à la question des séquelles soulevée par Bridget, elle est bien difficile...! C'est terrible d'avoir un proche handicapé, et de se dire (ou que lui-même nous dise) qu'on n'aurait pas dû s'acharner à le sauver, et qu'il serait mieux mort. Mais lorsque quelqu'un est à la phase aiguë d'un accident grave, il est souvent bien hasardeux de se prononcer sur les séquelles à long terme... alors, on se bat pour le sauver, pour le tirer de l'aigu, et après, c'est vrai que ce n'est pas toujours "comme avant". Je n'ai pas de réponse toute faite, c'est tellement du cas par cas... A partir de quel niveau de séquelle la vie devient-elle trop dure à supporter ? 

La seule chose dont je sois intimement persuadée, c'est qu'il n'appartient pas aux "autres" de juger, mais à la personne handicapée elle-même... alors bien sûr, quand il s'agit de séquelles neurologiques, c'est compliqué ! Mais en tout cas pour le handicap physique... certaines personnes arrivent à surmonter leur handicap, à le "sublimer", en quelque sorte, à en faire quelque chose de positif, alors même que d'autres personnes jugeraient leur état "indigne de la vie". Enfin, bref, je m'emballe, je m'emballe, mais c'est un sujet riche en interrogations et en débat...

En tout cas, oui, il faut garder en soi tous les petits bonheurs, tous les jolis souvenirs... ça me fait penser à une grand-mère qui disait qu'il fallait amasser tout plein de souvenirs, pour pouvoir se les repasser dans les moments difficiles.

Bon courage à toi, je pense à elle, et merci aussi :-)


 
Traverso
03-08-08 à 20:25

Je sais...

...et je comprends.
Mais je sais pas en parler.
Alors je suis avec toi, ça ira...
 

 
adagio
03-08-08 à 21:24

Re: Je sais...

Pas besoin de parler avec des mots parfois, je comprends aussi... Alors merci, tout simplement.
Une simple attention touche le coeur de toute façon :)

J'arrive de ton blog là, et je n'avais pas encore lu ton passage ici : c'est cool que l'on ait eu la même idée presque au même moment d'aller faire un petit tour chez l'autre ;)


 
justaimer
06-08-08 à 21:36

J'ai envie de te laisser un petit mot.. pas que je sache ce que tu ressens, je n'ai jamais été dans ton cas.. je sais combien cette incertitude est dure, ne pas savoir ce qu'elle va devenir.. j'ai moi aussi eu une amie dans le coma sans savoir ce qu'elle deviendrait.. mais encore une fois ce n'est pas la même chose, chaque cas est unique.. je trouve tes réactions positives, la douleur est comme tu dis normal.. l'espérance et la vie que je sens derrière tes mots sont essentielles, et c'est ce qui te permet de continer.. je garde moi aussi espérance dans les moments durs, comme un phare dans la tempête ou un bateau auquel je me raccroche pour ne pas tomber.. je pense aujourd'hui que c'est la foi qui m'a permis de garder le sourire en toute circonstances, même si des larmes ont quelques fois perlé à mes yeux.. j'ai toujours garder confiance en la vie, en l'amour, dans les autres.. même quand des copains partaient à jamais.. même quand c'est moi qui devait l'annoncer à d'autres amis, même quand je les ai accompagner dans ces deuils.. on se rappelait les souvenirs que l'on avait vécut avec celui ou celle que la mort était venu visité.. bien tôt.. et on riait à travers nos larmes.. et on a continuait à vivre et à être heureux.. bien sur, ce n'était pas, pour moi, des personnes aussi proche que ton amie d'enfance, mais j'avais tout de même vécut avec eux des moments forts..

Je te rejoins pour les regrets et la dramatisation à éviter.. il faut simplement accepter ce qu'il est, et rendre grâce pour tous ces moments qu'on a pu vivre avec eux, déjà.. tous ces moments de vie, d'amour, qui ne s'éffaceront jamais.. et puis, si ce n'est pas pour nous, être au moins heureux pour eux parce qu'ils l'étaient durant leur vies, parce qu'ils nous sourient de là-haut, j'en suis sur.. et, de par ma foi, je pense que la mort n'est qu'un passage, que l'autre côté est un infini d'amour que je nomme Dieu, et dans lequel tout homme se jette après sa vie.. et on se reverra tous après, de je ne sais quel façon, le mystère est toujours présent.. c'est surement ça qui m'a permis de traverser tout ça d'une manière aussi sereine et lumineuse.. malgré la douleur et les larmes.. bref, ptit témoignage, je te souhaite en tout cas, de bien continer sur ce chemin de vie jonché de fleurs plus ou moins belles, mais où le soleil brille toujours même à travers les nuages..


 
adagio
07-08-08 à 15:08

Re:

J'ai la même conception de vie que toi ^^
Merci de la partager ici.

Tu dois connaître cet extrait de 1 Corinthiens 13 :
"Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance, l'amour ;  mais la plus grande de ces choses, c'est l'amour."

:)

 
justaimer
07-08-08 à 22:21

Re:

oui, un fort bel extrait qui résume l'essentiel. J'aime bien celui là aussi (moins connu)

"Je conduirai les aveugles par un chemin qu'ils ne connaissent pas, ...devant eux Je changerai l'obscurité en lumière."

Is,42,16..

..je trouve que ça montre bien la confiance qu'il faut avoir et la lumière dans les moments où ça ne va pas.. et mon passage préféré :

Voici quel est Mon commandement : vous aimez les uns les autres comme Je vous ai aimés.

Jn,15,12 (avec "aime Dieu de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton coeur" je crois).

Ca fait du bien de trouver quelqu'un qui voit à peu près la vie pareil tu ne trouves pas? ^^

merci d'exister, merci d'être toi!!


 
adagio
07-08-08 à 22:55

Re:

:)

Je crois qu'on fait partie des gens exaspérants qui préfèrent sourire face à l'adversité plutôt que de vitupérer ^^

Mais tu sais aussi bien que moi que cela n'empêche pas de pleurer, d'avoir mal, de recontrer des galères, de sombrer parfois. (j'en connais un autre qui a pleuré près d'un tombeau, et qui a eu peur aussi dans un certain jardin ^^)

Pourtant, on continue d'avancer, en gardant cette foi qui renforce et en se tournant vers la lumière plutôt que vers l'obstable qui fait de l'ombre.
Toutefois, chacun son point de vue et sa façon de tracer la route ; je crois que l'essentiel est de trouver sa voie, personnelle et adaptée, (pour certains cela peut très bien être de vitupérer justement ! ^^, et alors ? chacun son style après tout), et parfois je me demande si toute une vie n'est pas nécessaire pour y parvenir...

En tout cas, chaque rencontre effectuée en chemin est enrichissante, comme ici.

Grazie signorina
 :)

 
justaimer
08-08-08 à 22:48

Re:

oui c'est très enrichissant de partager avec toi! ^^

oh oui, il y a tellement de chemins différents, il faut les respecter infiniment, et puis chaque chose en son temps, n'est-ce pas?

oh non, les larmes ne sont pas à exclure, elles font parties intégrantes de l'être humain, et mène souvent à la libération.. les coups durs et les galères font parties du chemin et si on les accepte, et si on les traverse avec la foi, avec cette espérance, alors elles nous purifit, nous font grandir, nous ouvre un peu plus à l'amour.. la lumière au coeur de la souffrance.. la vie plus forte, toujours, que la mort.. (tiens, ça me rappelle quelqu'un ^^)

on a le droit d'aller mal, d'aller très mal, même.. de bouder et de rester au lit toute la journée.. de pleurer toutes les larmes de son corps.. d'avoir envie de mourir..

tant qu'on garde cette lumière.. tout au fond.. tant qu'on a conscience qu'elle est là.. et qu'on accepte de recevoir des autres.. de voir tous ces signes réconfortants.. même si on n'en est capable, d'accepter sa tristesse, et de savoir qu'un jour on se relèvera.. je peux dire que j'ai toujours vu cette lumière même dans les grandes nuits, et même quand je ne la voyais plus, je savais qu'elle était là.. ;-)

je retiens cette phrase qui se décolle pas de mon livre intérieure, malgré le temps.. comme certaines phrases entendues ou lus un jour.. " on a beau dire que quand on est tomber en bas, on peut pas tomber plus bas, ce n'est pas vrai : on peut toujours tomber plus bas." et "il n'y a jamais que 2 chemins: celui de la haine et de l'amour" mais "jamais un choix n'est ni tout bon ni tout mauvais" et "Dieu nous accompagne dans tous les choix que nous faisons.." (waouuu la culture! bon par contre les auteurs se sont effacés de mon livre intérieur.. byzarre, hein?;)


 


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Thème inspiré par Bryan Bell.